Vers 1800, le bois des forêts de pin de Lanaudière a commencé à être exploité commerçialement pour être exporté vers l'Europe. Les terres situées au bord du fleuve St-Laurent avaient déjà été exploitées et les commerçants de bois ont dû aller s'approvisionner de plus en plus haut sur ses affluents. En 1811, un moulin à scie avait été construit sur la rivière Ouareau à la limite de Rawdon, en 1823 celui du villafe d'Industrie a été bâti sur L'Assomption, d'autres avaient été construits sur les rivières Bayonne et Maskinongé.
Chaque ville devrait avoir un espace naturel où peuvent se diriger les citoyens afin de s'y ressourcer. C'est le cas du sentier du parc du Brois-Brûlé, joli boisé situé à Saint-Charles-Borromée. Comportant un court sentier de 1,3 km, il est très agréable de s'y promener. La première section du sentier est recouverte d'un tapis de fougères suprenant. On y retrouve également l'intrigante aubépine et le troublant peuplier à grandes dents. Le sentier se termine sur une section plus ouverte, surplombée de grands pins blancs.
Les chutes Dorwin qui se trouvent dans le village de Rawdon sur la rivière Ouareau sont une attraction touristique populaire. C’est un Américain du Vermont qui leur a donné son nom. Jedediah-Hubbell Dorwin est né en 1792, il est arrivé au Canada vers 1815 pour faire du commerce. Parti de peu il s’est rapidement construit un réseau d’affaires. En 1826, il faisait partie des dirigeants de la grande loge maçonnique de Montréal. Parmi les membres, on retrouvait de nombreux marchands écossais et américains dont Peter McGill et Henry McKenzie qui ont possédé des moulins à scie sur la rivière Ouareau.
En 2023, la ville de Joliette fête le 200e anniversaire de sa fondation. En 1823 les administrateurs de la seigneurie de Lavaltrie, Pierre-Paul de Lanaudière, Barthélemy Joliette et Peter-Charles Lœdel ont fait construire un grand bâtiment abritant un ensemble de moulins sur la rivière L’Assomption et ils ont nommé ce lieu Village de L’Industrie. Ces moulins très modernes ont permis le développement d’un village prospère devenu la ville de Joliette.
Le bois récolté au Québec permet de produire une panoplie de produits courants essentiels bien connus, comme les matériaux de construction, le papier et le carton. Certains produits du quotidien contiennent pour leur part du bois, même si ce n’est pas visible. Il s’agit des constituants du bois. Bienvenue dans l’univers des bioproduits forestiers.
Issue du monde forestier et agricole, Chantal Parent a toujours été fascinée par la nature. Cette femme, entamant la cinquantaine, a reçu en héritage les boisés entretenus par son père. Elle partage avec ses six sœurs et sa mère un boisé à Saint-Côme et un autre à Notre-Dame-des-Prairies, où elle s’est finalement installée. Le boisé de Notre-Dame-des-Prairies est dans la famille depuis trois générations. Ainsi, en plus de ses sœurs et de sa mère, Mme Parent partage ce boisé avec ses six cousines, sa tante et son oncle. Au total, 15 Parent se partagent la propriété. Toute une histoire de famille!
Amoureux de la nature, Pascal Fiset a étudié au Cégep de St-Félicien en Techniques du milieu naturel. C’est pendant ses études qu’il a réalisé, pour le plaisir, ses premiers brassins de bières maison. Pascal a vécu à St-Côme pendant les 15 années où il était garde au parc du Mont-Tremblant. Il a continué à faire sa bière maison, puis son propre projet d’entreprise brassicole a mûri et vu le jour, avec des gars de Lanaudière. Il est maintenant associé avec un des fondateurs de la microbrasserie et sa conjointe (Marc Cloutier et Évelyne Miljours).
Annie St-Jacques est née dans le monde des forestibles. Dès son plus jeune âge, elle allait se promener dans les bois avec son grand-père, goûter le thé des bois. Elle a débuté sa vie professionnelle en tant qu’horticultrice diplômée et a exercé ce métier durant 12 ans. Elle cultive depuis toujours une passion pour la cuisine. En effet, plus jeune, elle occupait son temps libre à concocter des plats et des desserts avec des aromates forestiers et à cultiver ses propres plantes aromatiques.
Le régime forestier instauré en 2013 a permis de grandes avancées au niveau de la prise en compte des multiples besoins et préoccupations des utilisateurs de nos forêts publiques. Les différents mécanismes de consultation et de concertation mis en place encouragent l’ensemble des acteurs du milieu à prendre la parole. Il en résulte une compréhension commune des réalités de chacun. C’est ce qu’on appelle « l’harmonisation » des travaux sylvicoles.
Les cernes de croissance des arbres — ces bandes successives de bois clair produites au printemps (le bois initial) et de bois sombre formées à la fin de l’été (le bois final) — reflètent l’histoire de vie et l’environnement d’un arbre. Chaque année, un arbre ajoute cette nouvelle couche de croissance sous son écorce, formant cet anneau annuel distinct.