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ROSIER SAUVAGE (ÉGLANTIER)


 

COMMENT L’IDENTIFIER

Personne ne peut ignorer cet arbuste aux rameaux épineux qui croit en buissons dans les endroits ensoleillés, près des habitations et le long des routes. On le devine à son parfum délicat, reconnaissable entre tous. Ses fleurs se déclinent en une palette allant du blanc pur au rose le plus foncé, et peuvent compter de cinq à une vingtaine de pétales selon la variété.

 

COMMENT LA CUIELLIR ET LA CONSERVER

La cueillette s’effectue au début de juillet, dès que fleurs apparaissent. Il faut se hâter, car la présence du scarabée japonais fait en sorte que la qualité des pétales diminue, les feuilles sont rongées ou jaunissent en séchant, les rendant inutilisables.

Nous ne prélevons que les pétales. Ainsi, le cœur de la fleur reste intact, les abeilles et autres insectes pouvant continuer à butiner. Cette façon de faire permet au cynorhodon (fruit) de se développer. Celui-ci est comestible et on peut en faire une délicieuse confiture, après avoir enlevé les poils urticants se trouvant à l’intérieur.

Les pétales étant très minces, ils sèchent facilement. Toutefois, cette même caractéristique fait en sorte qu’ils se réhydratent tout aussi rapidement. Il faut donc veiller à les conserver dans un contenant hermétique et à l’abri de la lumière afin d’éviter leur dégradation et de conserver leur parfum.

 

 

 

COMMENT LA CUISINER

Bien que nous l’intégrions dans nos tisanes pour son parfum et sa douceur, la rose fraîche ou séchée peut être utilisée dans les salades, plats cuisinés, desserts ou en décoration d’assiette.

Et sa renommée n’est plus à faire en cosmétique. Vous pouvez facilement fabriquer une eau de rose, un excellent tonique pour la peau. 

 

 

À PROPOS DE COMPTOIR FORESTIER

De juillet 2016 à juin 2017, Amélie et Marie-Renée ont suivi la formation « Identification et cueillette de produits forestiers non-ligneux (PFNL) » offerte par la commission scolaire des Samares à Joliette, dans Lanaudière.

Bientôt germe l’idée d’un projet visant à favoriser les échanges entre les cueilleurs et les acheteurs de forestibles, le manque de communication étant souvent la pierre d’achoppement de la commercialisation des produits issus de la cueillette sauvage, qu’ils soient transformés ou non. Tranquillement, le projet prend vie.

Le comptoir forestier veut faire connaitre les forestibles, les rendre plus accessibles au plus grand nombre en privilégiant une cueillette éthique, respectueuse de l’environnement et assurant la pérennité de la ressource, quelle qu’elle soit.

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