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Tous les arbres, à maturité, produisent des fruits (feuillus) ou des cônes (conifères). Ces fruits et ces cônes contiennent tous des graines qui permettent d’assurer la reproduction des arbres. La dispersion des graines est assurée par plusieurs stratégies. Attardons-nous aux deux principales observées au Québec : la zoochorie et l’anémochorie.

 

La zoochorie

 

 

Sans le savoir, plusieurs animaux contribuent à leur façon à la reproduction de plusieurs arbres. Les animaux jouent un rôle clé dans la dispersion des graines (fruits les plus lourds). Prenons, entre autres, l’exemple de l’écureuil roux. À l’automne, son régime alimentaire est principalement basé sur la consommation de glands de chêne, de noix de caryer et de noyer ainsi que de faînes de hêtre. Il profitera de l’abondance de ces fruits pour en cacher de grande quantité dans le sol en guise de réserve pour l’hiver. N’ayant aucune mémoire de ses nombreuses cachettes, l’écureuil se fie que sur son excellent odorat pour retrouver sa nourriture sans toutefois tout retrouver.

 

 

Le geai bleu, pour sa part, adore également manger des noix, des noisettes, des glands et des faînes. Il transporte souvent sa nourriture sur de longues distances pour par la suite la cacher sous les feuilles.

Plusieurs oiseaux apprécient se nourrir des drupes (cerises) du cerisier tardif. Lors de la défécation, ceux-ci libèrent les graines et le tour est joué!

 

L’anémochorie

 

 

Le vent joue un rôle majeur dans la dispersion des graines de plusieurs arbres, c’est ce que l’on nomme anémochorie.

 

Chez les conifères

 

C’est en autre la stratégie employée par presque tous les conifères observés au Québec.

Ceux-ci produisent des cônes que l’on appelle également des cocottes. Ces cônes contiennent une multitude de graines. Graines dites ailées, car elles possèdent une petite membrane en forme d’aile qui facilite la dispersion par le vent. En détail, le cône accroché à l’arbre atteint généralement sa maturité à l’automne. La maturité du cône se traduit par l’ouverture de ses écailles. Les graines ailées sortent alors du cône et sont dispersées loin de l’arbre mère grâce au vent!

 

 

Chez les feuillus

 

C’est également la stratégie utilisée par certains feuillus qui produisent des fruits légers.

On pense alors rapidement aux érables et à ses hélicoptères (fruits). Ajoutons l’exemple des ormes et des frênes. Ces trois arbres produisent comme fruits des samares, soit une graine simple enveloppée dans une aile membraneuse. À maturité, le fruit se détache de l’arbre et avec l’emprise du vent se disperse loin de l’arbre mère.

 

 

La zoochorie et l’anémochorie jouent un rôle capital dans la dispersion des graines des arbres. Ces stratégies favorisent l’atteinte d’environnements propices pour la germination des graines. Sans elles, les graines tomberaient toutes au pied de l’arbre. Faits intéressants, la dispersion s’observe parfois sur quelques mètres de mètres et parfois sur plusieurs kilomètres. Cela a pour impact de minimiser la compétition entre les jeunes pousses. Elles favorisent l’enrichissement de certains milieux, assurent une variabilité génétique et permettent la régénération des arbres.

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