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DES ESPÈCES FAUNIQUES QUI VOUS SURPRENDRONT!


 

Connaissez-vous les forêts du Québec? Savez-vous ce qui s’y cache? Bien souvent, nous observons des végétaux sans les connaître et nous passons près d’animaux qui nous sont inconnus. Voici quelques espèces fauniques méconnues de nos forêts qui vous surprendront.

 

Necture tacheté (un poisson à pattes!)

 

Le Necture tacheté est la plus grande salamandre du Québec pouvant atteindre dans les 50 cm. Ses pattes postérieures ne comptent que quatre orteils. Au premier regard, on peut penser qu’il s’agit d’un poisson à pattes. Il est possible de l’observer dans les grandes rivières et même dans le fleuve Saint-Laurent, où il trouvera des larves et de petits poissons dont il pourra se délecter. Comme tous les amphibiens, il possède des branchies à la naissance puisqu’il éclot dans l’eau. Cependant, il garde ses branchies toute sa vie contrairement aux autres amphibiens dont les branchies disparaissent au moment de la métamorphose en adulte. Ses branchies externes sont visibles autour de sa tête et ressemblent à des plumes. Il possède en plus des poumons qui lui sont utiles lorsqu’il y a moins d’oxygène dans l’eau. Cet animal peut vivre jusqu’à 30 ans!

Sources :  Amphibiens et reptiles du Québec et des maritimes, p. 58-61

Crédit photo: Nick Tepper

 

Condylure à nez étoilé (drôle de nez)

Le condylure à nez étoilé est une taupe avec un nez bizarre entouré de tentacules. Celles-ci possèdent tellement de cellules sensorielles que cela fait de lui le mammifère ayant le meilleur sens du toucher ! Son nez lui permet de repérer ses proies en tâtant la vase au fond de l’eau. Il attrape ensuite ses proies avec sa bouche. C’est une chance que le condylure ait ces tentacules, car il ne voit vraiment pas bien et aurait bien besoin de lunettes. Étonnamment, il s’agit d’un bon nageur et il passe beaucoup de temps dans l’eau à la recherche d’insectes aquatiques, de mollusques et de crustacés. Il s’agit de notre taupe la plus aquatique, car elle vit dans les terrains humides et près des cours d’eau, que ce soit en forêt ou en champ, et ce, partout au Québec.

Source : Mammifères du Québec et de l’est du Canada, p. 64-66

 

 Collembole nivicole (puce des neiges) 

Crédit photo : Desjardins Environnement

Avez-vous déjà vu de petits points noirs sautillants dans la neige au printemps? Il s’agit d’un collembole, un arthropode autrefois classé parmi les insectes en raison de ses six pattes. Aujourd’hui, il a son propre embranchement en raison de différences anatomiques notables comme la position de leurs pièces buccales (bouche). Ils sont aptères, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas d’ailes. Ce ne sont pas des puces, bien qu’ils y ressemblent à les voir sauter, d’où leur nom populaire puces des neiges. Les collemboles sont capables de sauter, car ils possèdent un appendice replié et tendu sous leur ventre qui agit comme un ressort. Ils ne piquent pas et ne sont pas du tout nuisibles à l’humain ni aux autres espèces animales. Ces petits animaux sont très anciens. En effet, on a trouvé des fossiles datant d’il y a 400 millions d’années. Les collemboles sont encore très peu connus malgré le fait qu’on en a déjà répertorié plus de 8000 espèces différentes réparties sur tout le globe, même en Antarctique! Dans les forêts de chênes, il n’est pas rare de compter entre 200 000 et 300 000 collemboles par m² ! Vous ne vous doutiez pas que des hordes de collemboles se cachaient dans le sol sous vos pieds!

Sources : Passion EntomologieCanadian Geographic et Jardinier paresseux

 

Nématodes du pin

 

Les nématodes sont de petits vers blanchâtres qui vivent dans le sol ou sur les plantes. Leur alimentation dépend de l’espèce. Certains vont manger le mycélium des champignons (un peu comme les racines de champignons) d’autres vont manger des algues, des bactéries, des végétaux ou encore des déjections. Plusieurs espèces sont parasites et vont même mener à mort leur hôte. C’est le cas du nématode du pin. Celui-ci entre dans les vaisseaux de l’arbre et le prive de ses nutriments essentiels ce qui entraîne sa mort. Pour passer d’un arbre à l’autre, le nématode utilise un insecte, le longicorne du pin, comme moyen de transport. Le longicorne est xylophage, c’est-à-dire qu’il mange du bois, ce qui crée des fissures dans le tronc. Ces dernières deviennent alors des portes d’entrée pour le nématode.

Sources : Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et les paysage WSL et Ressources Naturelles Canada

 

Pseudoscorpion

 

Ressemblant à un scorpion miniature (seulement 2 à 8mm), mais sans le dard, le pseudoscorpion peut manger des proies allant jusqu’à 4mm. Il les attrape avec ses pinces, dont l’extrémité possède des glandes à venin. C’est aussi grâce à ses pinces qu’il arrive à parcourir de grandes distances, en s’accrochant au dos d’insectes ou d’oiseaux. Ce n’est pas un insecte, car il possède 8 pattes. Il fait donc partie de la classe des arachnides tout comme les araignées, les scorpions, les acariens et les tiques. On le voit souvent dans les pièces qui renferment plus d’humidité comme les sous-sols et les salles de bain. En nature, il vit souvent dans les sols forestiers. Si vous l’apercevez, ne vous inquiétez pas, il n’est pas dangereux. Les petites bibittes ne mangent pas les grosses !

Sources : The Canadian Encyclopedia

 

 

Condylure à nez étoilé (drôle de nez)

 Le condylure à nez étoilé est une taupe avec un nez bizarre entouré de tentacules. Celles-ci possèdent tellement de cellules sensorielles que cela fait de lui le mammifère ayant le meilleur sens du toucher ! Son nez lui permet de repérer ses proies en tâtant la vase au fond de l’eau. Il attrape ensuite ses proies avec sa bouche. C’est une chance que le condylure ait ces tentacules, car il ne voit vraiment pas bien et aurait bien besoin de lunettes. Étonnamment, il s’agit d’un bon nageur et il passe beaucoup de temps dans l’eau à la recherche d’insectes aquatiques, de mollusques et de crustacés. Il s’agit de notre taupe la plus aquatique, car elle vit dans les terrains humides et près des cours d’eau, que ce soit en forêt ou en champ, et ce, partout au Québec.

Source : Mammifères du Québec et de l’est du Canada, p. 64-66

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