Le parc régional de la forêt Ouareau est un vaste territoire forestier dédié à la randonnée et au camping. Plusieurs activités y sont disponibles telles que le vélo, la randonnée pédestre, la raquette et le ski de fond. De quoi satisfaire tout le monde! À partir du stationnement du secteur du Massif, vous avez accès à plusieurs sentiers dont la Boucle du belvédère de la Croix, un court sentier de 2,5 km. Une forêt uniforme, une plante au cœur rouge et un rongeur pas commode y ont retenu notre attention.
Saviez-vous que les forêts ont des noms? Eh oui! Selon les principaux arbres qu’on y retrouve, on peut leur donner un nom pour les décrire. Le nom d’une forêt remplie d’érable est bien connu; il s’agit d’une érablière. Le même principe s’applique aux autres sortes d’arbres. Par exemple, dans la Boucle du belvédère de la Croix, il y a principalement des sapins baumiers ainsi que des bouleaux blancs. Puisque le sapin baumier est l’arbre le plus présent et le bouleau blanc le deuxième, on peut appeler cette forêt une sapinière à bouleau blanc. Si les bouleaux blancs avaient été plus nombreux, elle aurait eu le nom de bétulaie blanche à sapin. Plusieurs arbres peuvent former des peuplements plus ou moins purs qui permettent de donner un nom plus spécifique à la forêt. Voici, en rafale, d’autres noms donnés aux forêts selon les arbres qu’on y retrouve :
Épinette : Pessière
Pin : Pinèdre
Thuya : Cèdrière
Mélèze : Mélèzin
Évidemment, il en existe d’autres, mais il s’agit des principaux retrouvés au Québec. Essayez de donner un nom aux forêts qui vous entourent!
Certaines plantes nous éblouissent par leur fleur, mais la Médéole de Virginie le fait grâce à ses feuilles. Celles-ci sont en forme de verticille qui donne l’impression d’observer les pétales d’une fleur verte. Vers la fin de l’été, le point situé au centre du verticille devient rouge. C’est à ce moment que cette plante trouve toute sa beauté. Ses petits fruits verts qui surplombent les feuilles deviendront pourpres foncés à l’automne. D’ailleurs, la coloration des feuilles servirait à attirer les oiseaux. Ces derniers, en mangeant les baies, disséminent les graines qu’elles contiennent, favorisant ainsi la dispersion du végétal. Cette plante adorable est aussi appelée concombre sauvage, non en raison de ses fruits, mais à cause de son petit rhizome comestible. Celui-ci est doux et juteux comme un concombre. Toutefois, il faut le cueillir seulement en cas de besoin, car il faut déraciner la plante pour se le procurer. Il faut donc y aller avec parcimonie.
En forêt, il arrive souvent d’entendre des oiseaux chanter, mais il arrive aussi d’entendre un écureuil crier. Celui-ci cherche à défendre son territoire contre les intrus (dont nous faisons partie). Avec ses petits cris secs et sa queue agitée, il envoie ses signaux d’alarme. En marchant dans la Boucle du belvédère de la Croix, j’ai rencontré un écureuil roux désireux de me faire quitter sa forêt. En plus de protéger son nid, il protège ses réserves de nourriture. D’ailleurs, près du sentier, il est possible d’observer des trous dans le sol. Il s’agit probablement de caches pour sa nourriture. Malgré son désir insistant de me voir partir, j’ai quand même pris le temps de le photographier. Pas très accueillant ce petit acrobate arboricole!
En résumé, le parc régional de la forêt Ouareau vous permettra de découvrir de magnifiques forêts via une multitude de sentiers. Selon celui que vous emprunterez, essayez de retracer mes observations et de trouvez le nom de la forêt!